Présentation
Nous avons pour objectif de permettre aux plus grand nombre de structures d’accéder à l’impression de pièces métalliques pour le prototypage et la production en petite ou moyenne série.
Les travaux réalisés dans le cadre du projet sont Open Source et donneront naissance à une technologie ayant un coût d’achat le plus bas possible : aux alentours des 30 000€. Les développements de Fabricar3v permettraient ainsi de rendre ce procédé accessible aux TPE, PME et aux FabLabs pour qui l’adoption de cette technologie est aujourd’hui freinée car demandant des coûts d’investissement extrêmement élevés. Le procédé étant d’ailleurs basé sur la technologie de fabrication additive métallique dite «MIM-like» permettant l’impression à partir des granulés cela apporte une grande capacité d’adaptation et une polyvalence vis-à-vis des matériaux utilisables.
La conception et le développement d’une technologie comme celle ci est complexe et les compétences à mettre en œuvre sont donc très diverses. Fabricar3v est composé d’un consortium multidisciplinaire, réunissant toutes les compétences permettant de poursuivre les objectifs qui nous nous sommes fixés: 10 partenaires transfrontaliers dont le chef de file est le CNRS. Le projet combine des savoirs faires et expertises dans 5 domaines que sont la Fabrication additive métallique, la mécanique, le « Metal Injection Molding », la simulation et la Propriété industrielle.
Le contexte
La Fabrication Additive Métallique (FAM) est un secteur en très forte croissance. Les technologies d’aujourd’hui demandent une grande expertise et des investissements très importants (~1M€), ce qui freine l’adoption de ce procédé. Des procédés plus abordables sont donc demandés. De nouvelles technologies, basées sur la technologie MIM (Metal Injection Molding) permettent l’avènement de machines bien moins chères (120k€).
L'objectif
L’objectif du projet est de développer un procédé dont l’investissement global est inférieur à 30k€, le rendant accessible aux TPE/PME et aux FabLabs. Pour passer du prototypage rapide à la fabrication additive, il faut être en mesure de prévoir les défauts dans les pièces et de maîtriser le procédé afin de prévoir les performances mécaniques des pièces produites. FabricAr3v répond à cette problématique par la conception d’un procédé « low-cost » ainsi que le développement et la validation des outils de simulation dédiés.
Les partenaires et opérateurs
Les compétences à mettre en œuvre sont variées, aussi la constitution d’un consortium transfrontalier est absolument nécessaire. Grâce à l’association avec Sirris, il est comparé aux procédés industriels existants. L’expertise du CRITT-MDTS sur le MIM permet de l’adapter à l’impression 3D. Enfin, des outils de dimensionnement des pièces qui sont adaptés aux procédés seront créés par la collaboration entre le CNRS, Centrale Lille et Cenaero. Une plate-forme de formation autour de cette technologie est par ailleurs développée. Toutefois, l’arrivée de machines permettant de copier à bas coût n’importe quelle structure métallique entraînera probablement une remise en cause de la propriété intellectuelle et industrielle. Il faut alors investiguer les modèles de protection compatibles avec cette évolution. Le projet bénéficie de l’expertise de l’Université de Mons, de l’Université de Lille et du CNRS.